lundi 23 février 2015

Le Dictionnaire de Besançon : Facteurs, luthiers, marchands d'instruments de musique du XVIe au XXe siècle.

Bref historique de Besançon :
Besançon au XVIe siècle.
Besançon était une cité militaire fortement enclavée du fait de sa situation géographique. Outre l'activité militaire, cette ville était la capitale française de l'Horlogerie. La musique n'était pas particuliérement développée malgré la présence militaire. Le nombre de marchands de musique était assez restreint jusqu' à la deuxième moitié du XIXe où l'apogée de l'horlogerie a développée la classe bourgeoise et donc l'enseignement de la musique. Aujourd'hui le festival de musique de Besançon, Franche Comté est l'événement musical de la région.

Nous avons répertorié ......
(Mise à jour le 2 mars 2015)



COURCIER (1772-1845) : Musiciens marchands de musique.
Claude Louis Courcier est né à Besançon le 8 octobre 1772. Il sera musicien et en 1795 il est militaire au 4 iéme  bataillon de Saône et Loire. Il épouse en 1791 Thérèse Petetin (1772- °1845) ; ils auront six enfants. Il avait également ouvert un magasin de musique Grande Rue. Son fils  Xavier Courcier né en 1793, lui aussi musicien avait repris le magasin à partir de 1836 et s’était associé en 1841 à Pierre François Prétet né en 1811 à Besançon et négociant. Claude Louis Courcier est décédé à 72 ans en 1845 au 64 Grande Rue à Besançon. Pierre François Prétet était témoin.
1836 1837 : Courcier, marchand de musique. 61 Grande Rue à Besançon. Dépôt de la librairie musicale. (63)
1836 : Xavier Courcier, 44 ans Marchand d’instruments vivait avec son épouse Jeanne Claude Martin (34 ans),
             Grande Rue à Besançon.
1836-1842 : Courcier fils, musique et instruments à Besançon. (75)
1841 : Xavier Courcier, Marchand de musique et Pierre Prétet associé
1844-1848 : Courcier et Prétet, musique et instruments, à Besançon. (75)

GAISSER : (1860-1906) Facteur d'instruments chez Henry.
François Benedick Gaisser est né en Suisse en 1860 à Wetterstetten. Il avait épousé Louise Emma Devin née également en Suisse ; ils auront deux enfants. François Gaisser sera facteur de pianos chez Henry à Besançon de 1890 à 1906.
1891 : Benedick Gaisser, 30 ans facteur de pianos chez C. Henry habitait avec sa femme Louise Emma Gaisser 29 ans, leur fille Louise Gaisser, 3 ans 16 rue Battant.
1896 : François Gaisser, 37 ans luthier chez Henry habitait avec son épouse Emma Devin 34 ans horlogère et leur fille Louisa Gaisser 8 ans, 16 rue Battant.
1901 : François Gaisser 42 ans facteur de pianos chez Henry habitait avec son épouse Emma Devin 29 ans horlogère et leur fille Louisa Gaisser 13 ans, 108 Grande Rue.
1906 : Benedick Gaisser, 47 ans facteur de pianos chez C. Henry habitait avec sa femme Emma Gaisser 44 ans, leur fille Louise Gaisser, 20 ans couturière et leur fils Maurice Gaisser 3 ans, 108 Grande Rue.

GALLAND : (1853-1901) Facteur d'instruments de musique chez Henry.
Bénigne François Galland est né le 22 septembre 1853 à Semur en Auxois en Côte d’or ; son père François Galland y était boulanger. Arrivé à Besançon vers 1880, il y épouse Françoise Dubois de Besançon le 14 janvier 1881. Les frères Spitz sont témoins ainsi que Jules André Henry démontrant qu’il travaillait pour la maison Henry.
1881 : A son mariage il habitait 3 rue de l’Arsenal (adresse du dépôt de la Maison Henry).
1881 : François Galland 29 ans facteur d’instruments habitait avec son épouse Françoise Dubois 26 ans, ouvrière en horlogerie  3 rue Saint Vincent.
1886 : François Galland 32 ans facteur de pianos habitait avec son épouse Françoise Galland 30 ans et leur fille Juliette Galland 4 ans, 3 rue Saint Vincent.
1889 à 1893 : Galland, marchand de musique, 8 rue Gambetta à Besançon. (131) 
1901 : François Galland 48 ans luthier chez la Veuve Henry habitait avec son épouse Françoise Dubois 45 ans tricoteuse, 9 rue de Granges.

GARDET : (1776-1855) Facteur d'instruments à vent.
Claude André Gardet est né le 23 juillet 1776 à Besançon. Il était le fils d’Urbain Gardet (1737-1795) marchand à Besançon, né à Fondremand en Haute Saône et Marie Josèphe Paulin (1737-1813). Il eut neuf frères et sœurs dont Jean François Gardet (1777-1830), tout d'abord horloger puis cafetier et qui sera de tous les événements de la famille ;  Anne Françoise Gardet  (1771- ?) avait épousée  Claude Marie Emmanuel Sécrétan (1773- ?) facteur d’instruments de musique à Besançon.
Claude André Gardet était musicien à son mariage en 1804 à Besançon, avec Jeanne Françoise Philiberte Richard  (1782 - 1847), la fille d'un potier d’étain. Ils  auront deux filles : Françoise Joséphine Gardet (1805 - 1897) professeur de musique resta célibataire et Anne Claude Gardet (1807 - 1884) professeur de musique et qui épousa Louis Naudier négociant à Besançon.
C. A. Gardet a sans doute été formé dans l’atelier de son beau-frère, Claude Sécrétan, dont il prit la suite, lorsque ce dernier décida (vers 1820) de s'orienter vers une carrière de fonctionnaire (percepteur).
Il existe peu d’instruments de  C. A. Gardet, surtout des clarinettes. Il était bien sur également marchand de pianos et de musique. Son magasin était situé 83 Grande Rue à Besançon. Il décéda le 27 décembre 1855, à 79 ans 10 rue du Collège à Besançon.
1836 1837 : Gardet, marchand de pianos et d’instruments de musique 83 Grande Rue à  Besançon. (63)
1836 : Claude André Gardet, facteur d’instruments, 60 ans habitait avec son épouse Françoise Philiberte Richard, 54 ans et leurs deux filles, Joséphine 32 ans, et Annette 27 ans.
1843-1847 : 17 rue des Granges à Besançon.
1836-1852 : Gardet, musique et instruments à Besançon. (75)
1855 : Gardet, rentier N°10 rue du Collège à Besançon

GEORGES : (1824-1872) Marchand de musique.
François Nicolas Georges est né à Mirecourt le 2 mai 1824, son père Nicolas Georges (1780- ) était facteur de serinette dans cette même ville. Sa mère Elisabeth Riondé (1791- ) avait pour beau-frère Charles Roudhloff  (1779-1859) luthier célèbre pour ses guitares. François Nicolas Georges est témoin au remariage de son oncle en 1826 et toujours facteur de serinettes à Mirecourt. F.N. Georges a épousé à Mirecourt le 8 mai 1849 Marie Thérèse Orelle (1828-) née à Mirecourt. Ils étaient arrivés à Besançon vers 1850 et avaient ouvert un magasin de musique 54 Grande Rue sans doute le magasin de Claude Louis Courcier décédé  en 1848, sur les recommandations de Pierre François Prétet, négociant et associé de Courcier dans les années 1845. Car lors de la naissance de Marie Emile Georges le 16 février 1850 à Besançon, Pierre François Prétet est témoin. Il s’associe à Jules André Henry de 1867 à 1872.
1851 : François Georges, 27 ans Marchand de musique habitait avec son épouse Thérèse Orelle, 23 ans et sa mère Anne Georges, 64 ans.
1850-1852 : Georges, musique et instruments à Besançon. (75)
1856 : François Georges 32 ans, Marchand de musique habitait avec son épouse Marie Orelle 28 ans, et leur fils Emile Georges 6 ans, au 54 Grande Rue.
1860 : George, 54 Grande Rue à Besançon obtient, pour un grand orgue de salon, une Médaille de troisième classe, bronze grand module à l’exposition de Besançon. George et Henry, 54 Grande Rue obtiennent, à la même exposition, une médaille de quatrième classe, bronze petit module.
1860 : François Georges, fabricant et marchand, 54 Grande Rue à Besançon. (140)
1866 : François Georges 42 ans, Marchand de musique habitait avec son épouse Marie Orelle 38 ans, et leur fils Marie Emile Georges 16 ans, au 54 Grande Rue.
1869-71-72 : Georges et Henry : marchand de musique, 54 Grand rue à Besançon. (58)



HENRY (1833-1898) : Marchand d'instruments de musique.
Jules André Henry est né  le 12 septembre 1833 à Mirecourt, son père Claude Henry (1802-1858) était négociant en dentelles à Mirecourt. Il épouse en 1866 Marie Augustine Lété (1842- 1913) la fille du luthier Charles Lété (1808-1871) de Mirecourt. Juste après ce mariage il s'associe avec François George de 1867 à 1872, puis exerce seul. Son commerce prospère, aidé dans  son entreprise par les frères Spitz de Mirecourt : Jean Baptiste Léon Spitz est luthier chez Henry à partir de 1881 aidé par son frère Alfred Spitz comme facteur de pianos. Travaillait  également avec lui au environ de 1890 à 1906 Benedick Gaisser, facteur de pianos venant de Wetterstetten en Suisse, sans doute en remplacement d’Alfred Spitz. Travaillait également dans cette maison de 1800 à 1901, François Galland de Semur en Auxois. Jules Henry n’aura pas d’enfants, aussi un de ses neveux Charles Henry travaillera avec lui, d'abord comme employé, puis après comme facteur d’instruments.  Jules Henry décède à Besançon le 20 décembre 1898 à l’âge de 65 ans. C’est sa veuve Augustine Lété, aidée de son frère Albert Lété, qui reprend la direction de la maison et en 1902 c’est donc Charles Henry, le neveu qui prend la direction pour une courte durée puisqu'il décède, à 45 ans, le 23 juillet 1906. La maison continuera son activité dirigée par Augustine Lété, Veuve Henry jusqu’à la mort de cette dernière le 17 janvier 1913 et le début de la guerre.
1873 à 1874 : Henry, marchand de musique 54 Grande Rue à Besançon. (130)
1876 : Jules André Henry 43 ans marchand de Musique et Marie Lété 34 ans 54 grande Rue.
1875 à 1880 : Henry, marchand de musique 54 Grande Rue à Besançon. (130) Jules Henry, marchand de pianos 5 rue de l’Arsenal à Besançon. (130)
1881 : Jules André Henry 49 ans marchand de musique habitait avec son épouse Marie Augustine Lété 39 ans et Charles Henry 21 ans employé, leur neveu, au 54 Grande Rue.
1881 à 1887 : Henry, marchand de musique 54 Grande Rue et marchand de pianos 5 rue de l’Arsenal à Besançon.  
1886 : Jules Henry, Marchand de musique et de pianos, 54 Grande Rue, à Besançon. (80)
1886 : Jules André Henry 52 ans facteur de pianos habitait avec son épouse Marie Augustine Lété 42 ans et Charles Elie Henry 22 ans leur fils, au 54 Grande Rue.
1888 à 1904 : Henry, marchand de musique 54 Grande Rue et 5 rue de l’Arsenal à Besançon. (131)
1896 : Henry, 54 Grande Rue, à Besançon. (101)
1896 : Jules Henry 62 ans facteur de pianos habitait avec son épouse Augustine Lété 49 ans au 54 Grande Rue.
1900 : Madame Veuve Henry, 54 Grande Rue, à Besançon. (79)
1901 : Jules Henry : 54 Grand Rue à Besançon. Ateliers  5 rue de l’Arsenal à Besançon. (54)
1901 : Veuve Henry née Lété Marie 58 ans fabricant de pianos, patronne habitait avec son frère Albert Lété 52 ans et un neveu Louis Maurice 18 ans au 54 grande Rue.
1903 : Henry Neveu, marchand de musique, 83 Grande Rue à Besançon. (131)
1905 à 1908 : Charles Henry, marchand de musique 83 Grande Rue à Besançon. (130)
1906 : Veuve Henry née Lété 64 ans, négociante habitait avec sa nièce Marguerite Louis née à Paris en 1885, au 54 Grande Rue à Besançon.
1910 et 1913 : Jules Henry, musique et instruments 54 Grand Rue  à Besançon (3) (26) (55)
1911 : Marie Augustine Veuve Henry née Lété 69 ans, négociante habitait avec sa nièce Marguerite Louis au 54 Grande Rue à Besançon. 
1913 : Madame Veuve Henry, 54 Grande Rue à Besançon. (131)


LAPRET : (1806-1871 ) : Musicien marchand de musique.
Jean Pierre Barbassat dit Lapret est né à Besançon le 6 novembre 1806. Il était le fils naturel de Reine Louise Barbassat (1785- 1848) née à Grenoble d'un père drapier. Celle-ci avait épousée en 1815 Pierre Lapret  (1774-1861), professeur de musique à Besançon et frère de l'architecte de la ville Denis Philibert Lapret (1761-1821). Chose étonnante J.P. Barbassat dit Lapret n’a pas été reconnu par Pierre Lapret, parce que même si lui et ses enfants se faisaient appeler Lapret, légalement ils étaient désignés sous le nom de Barbassat dit Lapret. Jean Pierre Barbassat-Lapret était lui aussi professeur de musique à Besançon. Il avait épousé en 1833 Marie Honorine Bretillot (1813- ?). Ils auront huit enfants qui seront musiciens pour la plupart : Edouard né en 1834, Louis (°1836), Adélaïde (°1839), Clotilde (°1841), Cécile (°1843),  Mathilde (°1848), Antoinette (°1849), Léontine (°1852). 1866 : « Le concert annuel des frères et sœurs Lapret a été donné le mardi saint dans la salle du théâtre …..Nous devons d'abord nommer Mr Edouard Lapret, violoniste….M. Louis Lapret, le pianiste était indisposé….Mlle Cécile Lapret a mené à bien 2 fantaisies pour violon ». (Annales Franc Comtoises de 1866 page 314)En plus de leurs activités de musiciens Pierre Lapret et Jean Pierre Barbassat Lapret tenaient un magasin de musique Grande Rue à Besançon. Pierre Lapret est décédé le 18 février 1861 à l’âge de 86 ans au 99 Grande Rue à Besançon. Quant à Jean Pierre Barbassat dit Lapret, il est décédé à 65 ans, le 1 décembre  1871 au 16 rue Duclos à Besançon.
1833 : M. Lapret, Chef de musique (tambour major) à la légion de Besançon.
1836 1837 : Laprez : professeur de musique et marchand d’instruments 76 Grande Rue à Besançon. (63)
1836 : Barbassat dit Lapret Jean Pierre, professeur de musique 33 ans, vivait avec son épouse Marie Honorine Barbassat 23 ans et leur fils Edouard 2 ans Grande Rue à Besançon.
1841 : Barbassat dit Lapret Jean Pierre, professeur de musique, vivait avec son épouse Marie Honorine Barbassat et leurs trois enfants,  Edouard, Gabriel Louis, Anna Grande Rue à Besançon.
1846 : Barbassat dit Lapret Jean Pierre, Marchand de musique 41 ans, vivait avec son épouse Marie Honorine Barbassat 30 ans et leurs cinq enfants,  Edouard, Gabriel Louis, Anna, Clotilde, Cécile  Grande Rue à Besançon.
1851 : Lapret père et fils, maître de musique à Besançon.
1836-1852 : Lapret fils, musique et instruments, à Besançon. (75)
1856 : Jean Pierre Barbassat dit Lapret, 46 ans marchand de musique habitait avec son épouse et ses six enfants 99  Grande rue à Besançon.
1860 : Jean Pierre Lapret, marchand de musique, 99 Grande Rue à Besançon. (140)
1866 : Jean Pierre Barbassat, 56 ans marchand de musique habitait avec son épouse et ses trois enfants 99  Grande rue à Besançon.
1869 : Lapret : 99 Grand Rue à Besançon. Marchand de Musique et d’instruments. (58)

LEVINVILLE : (1734-1788) Luthier.
Pierre Lévinville est né en 1734 à Melun. Son père Pierre Levinville était maître tuilier et marchand à Melun. Le 25 août 1750 à l’age de 16 ans, il entre en apprentissage chez Pierre François Saint Paul, maître luthier (reçu Maître le 5 juillet 1736) à Paris jusqu’ à sa mort en 1751, puis il passe chez Joseph Gaffino (1720-1789), maître luthier (reçu Maître le 25 4 1748) né à Turin et installé à Paris et successeur de Castagneri. Pierre Levinville après son apprentissage est reçu Maître  le 25 juin 1764. Il est installé à Paris en 1767 et spécialisé dans la fabrication de mandolines lorsqu’il distribue la méthode de mandoline de : Léone Gabriele  - Méthode raisonnée pour passer du violon à la mandoline et de l'archet à la plume ou le moyen seul de jouer sans maître en peu de temps pour des signes de convention assortis à des exemples de musique facile. Contenant  XXIV airs dansants à deux mandolines, VI menuets avec accompagnement, II duo, I sonate avec la basse et plusieurs airs connus variés. A Paris, l'Auteur... chez Mr. Levinville, luthier ; gravé par Mme Vendôme, imprimé par Montuhai. Il épouse Anne Magdeleine Lorrain (Lorin) dont il aura au moins deux enfants. Le 25 novembre 1766 lorsque son fils Pierre Joseph (1766-1846) naît et est baptisé à Saint Eustache, il est Maître luthier, rue Plâtrière dans le 1er arrondissement (aujourd'hui rue Jean Jacques Rousseau). Ce fils sera militaire, marié à Catherine Dumoûtier, il aura plusieurs enfants dont Léon Levinville, plus connu sous son nom d’acteur de l’Odéon : Saint LéonEn 1772 il est installé au Havre. Il était veuf lorsqu'il épouse le 17 juillet 1787 à Besançon Marie Louise Coulon. Lors de ce mariage il se déclare luthier et mécanicien.  Pierre Levinville est décédé à 54 ans le 19 mai 1788 à Besançon.

REISACHER : (1800-1890) Facteur de pianos.
La famille Reisacher est originaire de Holzhausen en Allemagne dans le Duché de Bade où Louis Grégoire Reisacher est né en 1800. Passés par Friessen en Alsace où Charles Reisacher était né en 1821 les quatre frères et sœurs s’étaient installés à Besançon en 1836. A cette date on retrouvait : Louis Reisacher, 37 ans facteur de pianos, Françoise Reisacher 30 ans, Henri Reisacher 17 ans ébéniste et Charles Reisacher 14 ans apprenti. Louis Grégoire Reisacher avait épousé Maria Josèphe Buhon vers 1850, ils ont eu 2 enfants dont Caroline Marie Josette  Reisacher qui épousera Albert Vuillemot, avoué. L.G. Reisacher est décédé à 75 ans, le 15 mars 1875 à Besançon, 41 rue Saint Vincent. Son frère Charles restera célibataire et décédera à 69 ans, le 2 février  1890.
1836-1852 : L. Reisacher, facteur de pianos 43 rue Saint Vincent à Besançon. (75)
1841 : Louis Reisacher, facteur de pianos, Françoise Reisacher, Charles Reisacher, rue Saint Vincent.
1846 : Louis Reisacher 47 ans facteur de pianos habitait avec sa sœur Françoise 43 ans, 41 rue Saint Vincent.
1851 : Charles Reisacher, 30 ans facteur de pianos habitait avec sa sœur rentière Françoise 48 ans rue Mairet.
1856 : Louis Reisacher 55 ans, habitait avec son épouse Joséphine Buhon, 36 ans et leur fille Caroline 2 ans, 41 rue Saint Vincent.
1860 : Louis Reisacher, fabricant et accordeur de pianos, 41 rue Saint Vincent à Besançon. Reisacher, accordeur de pianos, 3 rue Mairet à Besançon. (140)
1866 : Louis Grégoire Reisacher, 67 ans facteur de pianos habitait avec son épouse Josèphe Buhon, 56 ans et leur fille Caroline 12 ans, 41 rue Saint Vincent. Charles Reisacher  45 ans, facteur de pianos, célibataire habitait  1ter rue Mairet.
1869 à 1874 : Louis Reisacher : 41 rue Saint Vincent à Besançon. Facteur de Pianos. (58) Mais adresse inversée avec celle de Charles dans la liste d'adresses des  particuliers avec erreur de numéro : n° 3 de  rue Mairet.
1876 : Charles Reisacher, 55 ans facteur de pianos, 1 rue Mairet.
1869 à 1890 : Charles Reisacher, marchand de musique et de pianos 1 bis rue Mairet à  Besançon. Facteur de pianos. (130)(131)  Mais adresse inversée avec celle de Louis dans la liste d'adresses des particuliers.
SALOMON : (1781-1831) : Musicien inventeur de l'Harpolyre.
Jean François Salomon est né le 22 mars 1781 à Besançon. Son père Louis Salomon était maître boulanger et sa mère était Louise Gresset. Il devint orphelin assez rapidement puisqu’il perdit son père, veuf de son épouse en 1786. On ne sait pas comment il se forma à la musique, mais il était déjà professeur de musique à son mariage avec Jeanne Bégnine Chalon, la fille d'un serrurier de Besançon le 12 avril 1809. En 1825, il est professeur de musique, Maître de chapelle à l’église métropolitaine de Besançon, professeur de guitare et de chant à l’école polytechnique. Le 22 août de cette même année il demande un brevet d’invention pour une guitare à 3 manches et 21 cordes qu'il dénomme Harpolyre. Cette guitare comportait 6 cordes sur le manche du milieu qui était accordées comme une guitare ordinaire. Le manche de gauche était destiné aux basses et comportait 7 cordes accordées par demi-tons depuis le mi du bas jusqu’au la grave de la contrebasse. Le manche de droite était le manche diatonique et comportait 8 cordes (ut, ré, mi, fa, sol, la, si, ut). Mais visiblement sa description de l’instrument et ses explications ne suffisent pas au jury, qui demanda des dessins et explications supplémentaires. Finalement il obtiendra son brevet le 19 mars 1829. Ses instruments étaient réalisés par un luthier de Mirecourt : André Augustin Chevrier qui s’installa ensuite à Bruxelles.
Pour faire connaître et développer son invention, il s’installa à Paris chez le « Sieur Ducoudray rue Saint Thomas d'Aquin à Paris ». Il commercialisa une méthode pour Harpolyre et demanda à Fernando Sor (1778-1939), le guitariste né à Barcelone, le plus célèbre du moment, d’écrire de la musique pour Harpolyre. Le 19 septembre 1829 il demande un nouveau brevet pour un « instrument propice à accorder les instruments à cordes qu'il nomme accordeur. Il s’agit d’un système à lames métalliques sonores, accordées sur l’échelle chromatique, associé à un mouvement d’horlogerie à ressort qui permet de faire vibrer la note choisie aussi longtemps que souhaitez ». Mais là aussi il rencontre des difficultés et n’obtiendra son brevet que le 18 mai 1830. L’Harpolyre n’a pas eu de succès, car aucun artiste ne voulait se livrer à l’étude des difficultés liées à l’utilisation des trois manches. « Après avoir fait inutilement un long séjour à Paris pour y faire adopter ses inventions J.F. Salomon retourna à Besançon, où la fatigue de ses efforts et le chagrin d'avoir dissipé en essais le fruit de ses travaux et de ses économies, le conduisirent au tombeau à l’âge de 45 ans » (en fait 49 ans) François Joseph Fétis. A cette époque, il habitait rue du Perron à Besançon. C’est là qu'il décède le 19 février 1831. (23)

SPITZ (1841-1901) : Facteur d'instruments de musique chez Henry.
Jean Baptiste Léon Spitz est né à Mirecourt le 15 mai 1841, son père Jean Baptiste Constant Spitz  était tailleur d’habits. Il épouse le 8 septembre 1875 à Madonne et Lamerey dans les Vosges, Marie Julie Guerand. A cette époque il exerçait déjà son métier de facteur d’instruments de musique à Besançon. A partir de 1881 il travaille pour Jules André Henry comme luthier et facteur d’instruments, son frère Alfred Spitz né le 23 avril 1848 à Mirecourt travaille également, comme facteur de pianos chez Henry. Léon Spitz aura trois enfants dont  Marie Charles Léon Spitz (1876-1960) général d’armée et Commandeur de la légion d’honneur. La famille Spitz était proche de la famille Henry puisque le deuxième fils de Léon Spitz : Marie André Henri Spitz (1883-1977), avait comme parrain Jules André Henry.
1881 : Jean Baptiste Léon Spitz, facteur d’instruments habitait avec son épouse Marie Julie Guérard 34 ans et leur fils Marie Charles Léon Spitz (6 ans) au 54 Grande Rue. (Adresse identique à celle de Jules André Henry). Son frère Alfred Spitz 34 ans facteur de pianos habitait à cette même adresse.
1886 : Léon Spitz, 45 ans luthier habitait avec son épouse Marie Julie Guérard 35 ans et leurs enfants : Charles Léon Spitz (10 ans) et Henri André Spitz (2 ans) au 54 Grande Rue.
1891 : Jean Baptiste Léon Spitz, 49 ans facteur d’instruments de musique habitait avec son épouse Marie Julie Guérard 39 ans et leurs enfants : Charles Léon Spitz (14 ans), Henri André Spitz (7 ans) et Marie Spitz (4 ans) au 54 Grande Rue.
1896 : Jean Baptiste Léon Spitz, 55 ans luthier habitait avec son épouse Marie Julie Guérard 48 ans au 54 Grande Rue.
1901 : Léon Spitz 59 ans Employé de commerce chez Henry habitait avec son épouse  Marie Julie Guérard 53 ans et leurs deux enfants André 17 ans et Marie 13 ans au 54 Grande Rue.


STEHLIN : (1839-1885) Marchand de musique.
Joseph dit Charles Stehlin est né en 1839 à Héricourt en Haute Saône ; son père Joseph Stehlin était cordonnier dans ce village. Il avait épousé avant 1869 Françoise Laporte de Belfort avec qui il aura deux enfants. Professeur de musique, organiste, fabricant et marchand d’instruments de musique à partir de 1869 à Besançon il est décédé à 46 ans le 24 avril 1885. Charles Hutin lui succéda à partir de 1886.
1869 : Stehlin, professeur de musique, organiste de Saint Pierre, 108 Grand Rue à Besançon. (58)
1871 à 1885 : Charles Stehlin, marchand de musique et de pianos, 99 et 101 Grande Rue, à Besançon. (58)(130)(131)
1876 : Joseph Stehlin 38 ans, marchand de musique et de pianos habitait avec son épouse Joséphine Laporte 32 ans et leurs deux enfants : Charles Joseph François  Stehlin 7 ans, et Marthe  Stehlin 3 ans au 99 Grande Rue.
1881 : Joseph Stehlin 42 ans, marchand de musique habitait avec son épouse Joséphine Laporte 37 ans et leurs deux enfants : Charles Joseph François Marie Stehlin 12 ans, et Marthe Anne Joséphine Charlotte Stehlin  6 ans au 101 Grande Rue.
1885 : Décès de Joseph dit Charles Stehlin le 24 avril à Besançon.
1886 : Madame Veuve Charles Stehlin, professeur de musique, marchande de musique et de pianos, 99 Grand Rue à Besançon. (130)

samedi 24 janvier 2015

Le Dictionnaire de Dijon : Facteurs, luthiers, marchands d'instruments de musique du XVIe au XXe siècle.

Tout d'abord un historique de la ville de Dijon, ancienne capitale du Duché de Bourgogne.
Jean Baptiste LALLEMAND, la place Royale en 1791.



Le conservatoire de Dijon fut créé le 8 décembre 1793 sous la forme d'un institut de musique. Ce conservatoire était une succursale de celui de Paris démontrant l'importance de la musique dans cette ville. Au lendemain de la guerre de 1870 et de la perte de l'Alsace Lorraine par la France, Dijon devient  une des principales villes de garnison et compte plus de 5000 hommes de troupe en 1895.
Tout ceci explique la présence constante de luthiers, fabricants et marchands d'instruments de musique dans cette ville.

Nous avons répertorié 60 noms.
(Mise à jour le 22 janvier 2015)

BADER (1801 à 1866). Famille de facteurs de pianos.
François Xavier Bader père était né à Rouffach (Haut Rhin) le 21 mai 1763 et décéda à Dijon le 1 janvier 1856 ; son père Jean Bader était menuisier dans cette ville. François Xavier Bader père était installé rue Martin comme ébéniste, lorsqu'il épousa le 31 décembre 1799 à Dijon Agathe Trélaune. Antoine Simon luthier était témoin au mariage de F. X Bader père. 



jeudi 7 mars 2013

Comment rechercher dans les Blogs des luthiers, facteurs, marchands d'instruments de musique.

Dictionnaire évolutif des facteurs, luthiers, marchands de l'est de la France.
Provinces concernées : ALSACE, LORRAINE, VOSGES, CHAMPAGNE, ARDENNES, BOURGOGNE, FRANCHE-COMTE.
Principes de ce Dictionnaire :
  • Il est évolutif, c'est à dire qu'il sera mis à jour très régulièrement.
Vous pouvez nous aider en nous donnant des informations, documents....mais aussi en nous signalant les erreurs, omissions, fautes..N'hésitez pas à nous contacter.

  • A chaque grande ville correspondra un article...pour les autres "petites villes" il y aura un article résumant un ensemble par départements.
Pour trouver une ville vous pouvez utiliser l'outil  "rechercher dans le blog"
  • Toutes les professions musicales (sauf les musiciens, les professeurs de musique) sont traitées :
Facteurs de pianos, d'orgues avec les ouvriers, accordeurs de pianos, fondeurs de cloches, facteurs de Harpes, facteurs d'instruments à vent (Vents et cuivres), luthiers du quatuor et des cordes pincées, marchand de musique et d'instruments....N'oubliez pas que l'on pouvait être marchand et en même temps facteurs...
Sources de ce dictionnaire :
Il n’existe actuellement que peu d’ouvrages concernant les facteurs et marchands d’instruments de musique. La référence est l'ouvrage de Langwill, qui pour les facteurs d'instruments à vents français est assez incomplet, particulièrement au niveau de la province, pour les luthiers le dictionnaire de Vannes ainsi que l'ouvrage d' Albert Jacquot sont assez peu précis...la documentation sur le piano progresse grâce au travail de Lieve V, l'orgue est particulièrement bien documenté...bien sur nous ne citons que quelques ouvrages (pour l'instant notre bibliographie est d'environ 300 références).
En résumé tous ces ouvrages généralement "tournent en rond", car ils reprennent pour la plupart des sources "très anciennes et  très incomplètes", de plus la base de départ est l'instrument....donc ces ouvrages sont très vite limités, car trop centrés sur un aspect et particulièrement en province où par exemple un luthier ne pouvait vivre que de son travail de luthier...il vendait d'autres instruments qu'il marquait, donc bon nombre de confusions. Bien sur nous n'évoquons pas les documents d'exceptions qui traitent épisodiquement d'une personnalité  : Exemple de Silbermann, Erard....des documents trop rares.
Pour notre part notre point de départ est la "ville"...donc dans un premier temps nous avons répertorié pour chaque ville tous les "acteurs", en résumant tous ce que nous avons trouvé dans tous les documents de références, dans les catalogues des ventes publiques, catalogues des musées....donc résumé  l'existant. Ensuite nous avons enrichi cette base en consultant les annuaires, almanachs qui pour la fin du XIX ième siècle sont assez bien documentés. Puis pour chaque, acteur grâce à l'évolution formidable des archives (internet), nous avons fait systématiquement une analyse généalogique qui donnent des tonnes de renseignements, de plus la publication d'articles sur nos deux blogs, ou la publication des données généalogiques sur des sites spécialisés nous ont permis de rencontrer des descendants des familles qui très aimablement nous ont transmis leurs données et mêmes quelques documents.
J'en profite pour remercier tous ceux qui nous soutiennent : Collectionneurs, experts, amis, marchands, généalogistes...et plus particuliérement mes amis de génialalsace, sans qui je ne pourrais traiter l'Alsace n'étant pas germanologue....
Seul inconvénient de notre méthode : le temps, et la communication. C'est un travail sans fin

samedi 2 mars 2013

Le Dictionnaire de Strasbourg : Facteurs, luthiers et marchands de musique du XVI au XX° siècle.

Cet article est régulièrement mis à jour : dernière mise à jour le 02/09/2019.
Il est difficile d'évoquer la musique et la facture instrumentale à Strasbourg sans aborder l'histoire de l'Alsace et de Strasbourg en particulier.
Vue de Strasbourg vers 1640.
Nous vous proposons pour avoir un résumé de cette histoire de Strasbourg de consulter deux sites qui en font le tour. Cliquez sur les liens pour en prendre connaissance.

Nous avons répertorié de 1640 à 1950 : 116 noms. 
En voici le détails : Facteurs de pianos (32), d'orgues (9), de harpes (1),  Facteurs d' instruments à vent (26), en cuivre(11), en bois (14). Fabricant de cloches (1).
Luthiers du quatuor (7), de guitare (1).
Marchands de musique (29), éditeurs de musique (1).
Accordeurs (2), fabricant de Cordes (2).

Nous avons écrit quelques articles sur quelques facteurs strasbourgeois. 
Vous trouverez dans l'article concernant ces facteurs des liens qui conduiront aux articles respectifs.

ACKERMANN. vers 1951. Marchand de musique.
1951 : 6 avenue des Vosges.

AIPLE Michel (1774-1854). Facteur de pianos.
Fabricant de pianos né en Allemagne dans le Wurtemberg, arrivé à Strasbourg en 1811.
1834 : 25 rue du Parchemin.
1836 à 1838 : 37 Grand' Rue.
1846 : 1 bis rue des Cordonniers.

ADAM P. vers 1958. Marchand de musique.
1958 : 5 rue de la Forêt.

ADLER R. vers 1880. Marchand de musique.
1880 : 80 Langerstrasse.
Marque d'un piano de Jean Léonard Allinger. 

BATZ Auguste. (1813-1866). Facteur de pianos.
Né à Strasbourg, il exerça le métier de menuisier avant de se spécialiser dans les pianos.
1839-1866 : 30 Faubourg de Pierre
Marque d'un piano de Jacques Frédéric BAUER.
BAUER Jacques Frédéric (1801- ?). Facteur de pianos.
J.F. BAUER est né  à Lomersheim dans le Wurtemberg. Arrivé en 1824 à Strasbourg, il obtient un brevet de 15 ans en 1869 pour un système de barrage de pianos dit barrage Bauer. Après son décès en ...c'est Ch. RIEGEL qui lui succède.
1836 : 21 rue des Payens.
1838-1856 : 126 Grand'Rue.
1859-1866 : 81 Grand'Rue.

BENJAMIN. Vers 1947. Marchand de musique.

BERBACH E. Vers 1951-1958. Marchand de musique.
1951-1958 : 9 rue Sengenwald.

BETZ Ernest. Vers 1836. Marchand de musique.
E. BETZ est arrivé à Strasbourg en 1823 venant d'Oberheim.
1836 : 16 place du Moulin.

BIERMANN Jean Frédéric Christophe. (1809- ?). Facteur de pianos.
J.F.C. BIERMANN est né en 1809 à Donop dans la principauté de Lippe en Allemagne.

BINDT François Joseph. Vers 1838. Marchand de pianos.
1838-1841 : 147 Grand'Rue.
1845-1846 : 5 rue des Mercières.
1854 : 61 Vieux Marché aux Vins.

BLANARSCH Frères et BERG. Facteurs d'orgues.
Adolphe BLANARSCH était ouvrier chez Franz STAUDT de 1909 (venant de Tchécoslovaquie) à 1919 date à laquelle il s'installe à Strasbourg.
1951 : 100 route de Lyon.

BLOESDORFFER Philippe. Vers 1856. Accordeur de pianos.
1856 : 69 Grand'Rue.

BOTZUM Frédéric (1802- ?). Facteur d'instruments.
Frédéric BOTZUM est né à Strasbourg en 1802 et se déclare lors des naissances de ses enfants, facteur d'instruments de musique. En 1844 il se déclare mécanicien. Il devait travailler chez Bühner et Keller.
1836 : 5 rue du Coin Brulé.
1838 : 4 Grande Rue de la Grange.
1841 : 36 bis rue du Jeu des Enfants.
1844 : 12 quai des Bateliers.

BOYAUCOURT. Vers 1951. Manufacture de cordes à boyaux.
1951-1956 : 26 chemin de l'Oher Elsau.


BRANDSTELLER Frédérique.  Vers 1838. Marchand de pianos.
1838 : 12 rue des Echasses.

BRUST Jos. Vers 1856. Fabricant de pianos.
1856 : 7 rue des Sangliers.
1860 : 4-6 rue des Sangliers.
1880 : 4-6 rue des Sangliers.

BUCHMÜLLER Joseph (1808-1875). Facteur de pianos.
Il est né à Strasbourg en 1808.
1834 : 6 rue du Foulon.
1841 : 37 Grand'Rue.
1846 : 21 rue du Fort.
1854-1866 : 19 rue des Orfèvres.


BÜHNER et KELLER. (1802-1850). Facteurs d'instruments à vent.

Cliquez sur ce lien pour lire l'article sur Bühner et Keller de notre deuxiéme Blog.

Atelier strasbourgeois de fabrication d’instruments de musique à vent. (1802-1844)
C’est en 1802 à la mort d’Isaac KELLER (1740-1802) que son neveu Jean IV KELLER(1776-1833) et Gabriel Sébastien BÜHNER (1753-1816) se sont associés pour reprendre la Maison Keller et fonder Bühner et Keller. (Voir Keller)
Jean IV Keller était le fils de Jean III KELLER (1737-1785), facteur d’instruments, et le beau-frère de G.S Bühner. Il sera associé aux Bühner jusqu’à son décès en 1833 mais aucun de ses enfants ne continua cette activité.
Gabriel Sébastien Bühner est né à Empfershausen dans le duché de Francfort où son père, tourneur lui aussi, le forma. Arrivé à Strasbourg en 1777, il entra dans l’atelier des Keller et épousa en 1789 Marie Madeleine KELLER (1768-1834), la fille de Jean III Keller. Ils auront plusieurs enfants dont deux filles épouseront des facteurs d’instruments de Strasbourg : Jean FINCK (1783-1858) facteur d’instruments à vent en cuivre et Georges Frédéric SCHWARTZ (1785-1849) luthier. A la mort de G.S Bühner en 1816, son fils Jean BÜHNER (1798-1844), lui succéda ; il maintiendra l’activité jusqu’ à son décès en 1844. La société continua alors dirigée par Charles FINCK (1818-1870) avant d’être reprise vers 1850 par Jean Chrétien ROTH (1816-1881). La maison Bühner et Keller était prospère et fabriqua des instruments très variés, flûtes, bassons, hautbois, clarinettes, cors anglais, cors de basset, cors naturel, trompettes etc…qui portaient la marque : « ange trompettiste/Bühner et Keller/ ange trompettiste/ A Strasbourg ».
1807-1812 : 69 rue du Vieux Marché aux Vins.
1836 : 46 place d'Armes.
1836-1844 : 46 place Kléber.
1846 : 66 Vieux Marché aux Vins.

BURCHARDT Louis Frédéric (1809-1841). Facteur de pianos.
L.F. BURCHARDT est né à Stuttgart en 1809 ; il a épousé en 1839 Valentine HEBERLEIN, la fille de Jean Frédéric HEBERLEIN facteur d'instruments de musique. L.F. Burchardt est décédé en 1841 à 32 ans.
1835 : 104 Kruteneau.
1841 : 134 Grand'Rue.


BÜRGER Julius Max (1878-1904). Facteur et marchand d'instruments à vent.
Après 12 années d’apprentissage, incluant un passage chez BOEHM et MENDLER à Munich, il travailla pour Jean Chrétien ROTH (1816-1881) à partir de 1870, devint associé en 1873, et lui succéda en 1881 après sa mort. Spécialisé dans la fabrication de la flûte Boehm, son atelier fabriquait tous les instruments à vents. En 1895 cet atelier comprenait 10 personnes. Charles RINKEL lui succéda en 1904/1905. Il fit breveté en 1877 (1066 : Pointventil), un système qui améliorait le fonctionnement « des valves rotatives » (Stein Cylinder Maschine inset with rubies).
En 1890 il développa, la flûte « Bürger Boehm model » dont Wagner raffolait, et qui était un compromis entre le modèle de 1832 de Boehm et la flûte allemande standard. Il participa à l’expo de Strasbourg en 1895. Il a écrit, en 1908, un article sur la flûte Boehm dans le « Deutsche Militär Musiker Zeitung.
1876 : 18 place Kéber.
1880-1886 : 18 Kléberplatz.

CHMIELINSKI Alex. Vers 1880. Marchand de musique.
1880 : 10 Siebermannsgasse.

CROMER et SCHRACK. Vers 1927. Marchand de musique.
1927 : 15 rue Kruss.

DENBEL Carl. Vers 1880. Marchand de Musique.
1880 : 8 Schlossergasse.

DESGRANGES Nicolas Roch. Vers 1841. Facteur de pianos.
1841 : 150 Grand'Rue.

DITTES Jean Frédéric (1783-1833). Facteur d'instruments (pianos ?)
Jean Frédéric DITTES est né à Strasbourg en 1783. Son père Chrétien Geoffroy DITTES, fabricant d'instruments était né à Mühlstroff en Saxe en 1737. Il existe un serpent signé "Dittés à Strasbourg" au musée d'Oxford.
1804 : 1 rue de l'Argile.
1833 : 8 rue des Lentilles.

DOBNER Joseph (1744-1822). Marchand mercier puis facteur d'instruments à vent.
Joseph DOBNER est né à Münchsfeld en Bohême en 1744. Il est d'abord marchand mercier à Strasbourg et proche de la famille Bühner. Il s'associe vers 1795 avec Georg Caspar FELKLIN (FELCHLIN) (1773-1842), facteur né à Arth en Suisse prés de Zug, lors de son passage à Strasbourg de 1793 à 1805. En 1809, veuf depuis 1793 il épouse Marie Thérése MÜLLER (1768-1849). Il apparaît dans les annuaires de la ville, à partir de 1807 comme marchand d'instruments et se déclare régulièrement "facteur d'instruments" dans les actes officiels. Il décède à 78 ans en 1822. Sa veuve Marie Thérése Müller continue l'activité, aidé d'un ouvrier luthier Jean David REINHARD. Elle cède la Maison à Jean Chrétien ROTH (1816-1881) en 1844 avant son décès en 1849.
1793-1812 : 34 rue des Arcades.
1824 : 31 place d'Armes.
1838 : 18 place d'Armes.

Marque d'une clarinette de Dobner et Felklin.
DOBNER et FELKLIN (1793-1805) Facteur d'instruments à vent en bois.


Correspond à la période d'association entre Joseph DOBNER (1744-1822) et Georg Caspar FELKLIN (1773-1842) facteur Suisse qui est resté une dizaine d'année à Strasbourg (1793 à 1805)avant de s'nstaller à Berne. Il est né à Arth prés de Zug en 1773 et  apprend le métier de tourneur et de facteur d’instruments de musique chez J.A Schuler à Schwyz, une commune voisine. Puis il est actif dans son village d’Arth ou il réalise des clarinettes. Il arrive ensuite à Strasbourg en 1795 où il travaillera, d’abord seul, comme le montre la clarinette du musée d’Altdorf, puis après en association avec Joseph Dobner, alors marchand. On peut penser que les instruments Dobner et Felklin, étaient fabriqués par Georg Caspar Felklin et vendus par Joseph Dobner. Il arrive ensuite à Strasbourg en 1795, pour une dizaine d’année, où il travaillera, d’abord seul, comme le montre la clarinette du musée d’Altdorf, puis après en association avec Joseph Dobner, alors marchand. On peut penser que les instruments Dobner et Felklin, étaient fabriqués par Georg Caspar Felklin et vendus par Joseph Dobner.

Marque d'un piccolo de Dobner et Consort.
DOBNER et CONSORT (1807-1844).
Cette marque correspond probablement à la période d'activité de Joseph DOBNER aprés son second mariage avec Marie Thérése MÜLLER et à la période d'activité de sa veuve jusqu'en 1844. Il existerait des instruments marqués "Dobner à Strasbourg", mais nous ne les avons par vus donc....


DÖLLING Auguste Guillaume. Vers 1857. Facteur d'instruments.

Publicité de Louis EDEL.
EDEL Louis (1801- ?). Fondeur de Cloche.
1836 : 6 rue Sainte Barbe.

La marseillaise : tableau de Pils de 1849.
Marque d'un piano forté de Louis Geoffroy EDELMANN.

EDELMANN Louis Geoffroy (1753-1794), Facteur de pianos forte.


Louis Geoffroy EDELMANN est né à Strasbourg en 1753. Il est plus connu pour son rôle et celui de son frère lors de la révolution à Strasbourg que pour ses talents d'organiste et de facteur. En effet son frère aîné Jean Frédéric EDELMANN (1749-1794) fût avant tout musicien et compositeur célèbre, réussi lors de son séjour parisien à se faire une certaine notoriété grâce à ses compositions que Mozart interpréta lors de son passage à Paris. Il était élève de Glück et eut Méhul comme élève. Revenu  à Strasbourg en 1789, il devient administrateur du Bas Rhin, alors que P.F. DIETRICH est élu maire de Strasbourg en 1790, c’est chez ce dernier au printemps 1792, qu’est créé le « Chant de guerre pour l’Armée du Rhin » (Dédié au maréchal de Luckner), par Rouget de Lisle et qui deviendra la Marseillaise. On ne connaît pas l’auteur de la musique, mais J.F. Edelmann pourrait en être l’auteur.
Dietrich et Edelmann, ainsi que son frère Geoffrey Louis Edelmann sont membres des amis de la constitution. Les frères Edelmann adhéraient complètement aux idées révolutionnaires de liberté et égalité. J.F Edelmann devenu en 1792 président du club des Jacobins de Strasbourg, est bientôt débordé et mis en accusation  par les éléments jacobins extrémistes de Strasbourg et de Paris. Considérés comme suspects, les deux Edelmann sont arrêtés comme espions, relâchés pendant quelques jours, puis envoyés à la Conciergerie à Paris. Après un procès sommaire signé Fouquier Tinville, ils sont condamnés à mort. Les deux frères sont guillotinés à la barrière du Trône le 17 juillet 1794, 7 mois après Dietrich et 8 jours avant la chute de Robespierre. Dans le même convoi de condamnés, il y avait les 16 carmélites de Compiègne, tous inhumés dans les fosses communes du cimetière de Picpus.
1782-1788 : Faubourg Blanc.
1792 : Rue Toussaint.


EPP Mathias (1610-1675). Luthier.
Mathias EPP est né à Füssen en Allemagne vers 1610. Il est arrivé vers 1635 date de son mariage à Strasbourg. Luthier de grande qualité, il fut appelé à Stuttgart pour procéder  à la réparation de plusieurs instruments de l’orchestre ducal. Il est décédé en 1675 et a eu un fils Hans Jacob EPP né en 1639 qui sera également luthier.
1652 : 9 place du Temple Neuf.

Sébastien Erard.
ERARD Sébastien (1752-1831). Facteur de Pianos et de harpes.

Sébastien Erard (ERHARD) n'est pas vraiment un facteur de Strasbourg même si il est né en 1752. Son pére Louis Antoine ERARD (1685-1758), ébéniste est originaire de Bassecourt en Suisse. A 16 ans après la mort de son père, Sébastien Erard s’installe à Paris en 1768. D’apprenti chez un facteur de clavecin, il va vite s’affirmer un vrai maître et fonde en 1780 avec son frère Jean-Baptiste ERARD (1749-1826) la manufacture de piano Erard.
Ils installent leur société rue du Mail à Paris. Les Erard fabriquent alors des pianos pour l’aristocratie, y compris pour la reine Marie-Antoinette qui un possède un. Les Erard sont les inventeurs des premiers pianos à queue, de la harpe à fourchettes et invente le piano proprement dit, en déposant de nombreux brevets d'inventions concernant son mécanisme, en particulier l' échappement double en 1821 qui permet de rejouer une note sans attendre que la touche soit totalement remontée, permettant  un jeu beaucoup plus rapide. Puis Pierre Orphée ERARD (1796-1855), neveu de Sébastien Erard, lui succède à sa mort en 1831. Il perfectionne encore ses instruments et devient le premier fabricant européen de harpes. Tous les grands compositeurs, de Beethoven à Chopin, ont possédé un piano Erard. Mais évoquons le grand compositeur François Liszt, d’origine hongroise, qui fut régulièrement accueilli par la famille à partir de 1823. Les Erard organisèrent pour Liszt concerts et tournées, apportant ainsi une formidable popularité à leurs instruments.

Marque Fakler sur une flûte à 5 clés.
FAKLER. Vers 1850. Marchand d'instruments.


Marque Felklin à Berne après 1810.

Clarinette « Caspar Felklin à Strasbourg » du musée d’Altdorf.
FELKLIN Georg Caspar (1773-1842). Facteur d'instruments à vent en bois.
Georg Caspar FELKLIN (Felchlin) est né en1773 à Arth en Suisse. Il apprend le métier de tourneur et de facteur d’instrument de musique chez J.A SCHULER à Schwyz, une commune voisine. Puis il est actif dans son village d’Arth ou il réalise des clarinettes. Il arrive ensuite à Strasbourg en 1795, pour une dizaine d’année, où il travaillera, d’abord seul, comme le montre la clarinette du musée d’Altdorf, puis après en association avec Joseph Dobner, alors marchand. Il retourne en Suisse et s'installe à Berne vers 1810. Il formera son neveu Joseph Carl Anton FELCHLIN (1801-1855) et seront associés. Georg Caspar restera célibataire et décédera en 1842 à Walchwill prés de Zug.
FILLER. Vers 1830. Facteur de Harpes.

Portrait de Jean FINCK (1783-1858)
FINCK Jean (1783-1858). Facteur d'instruments à vent en cuivre.


Jean FINCK est né à Strasbourg en 1783 et avait épousé en 1808 Marie Madeleine BÜHNER (1791-1843) fille de Gabriel Sébastien Bühner (1756-1816), célébre facteur strasbourgeois. (Voir Bühner)
Ils auront 9 enfants dont quatre fils seront facteurs d'instruments à vent. Jean FINCK fils (1809-1877), Charles FINCK (1818- ?), Frédéric FINCK (1821- ?), Auguste FINCK (1828-1858). Ils seront spécialisés dans la fabrication d'instruments de musique en cuivre à pistons rotatifs. Charles Finck fils obtiendra d'Adolphe Sax une licence en 1844. La même année ce même Charles Finck reprendra la Maison Bühner et Keller à la suite du décès de Jean Bühner (1798-1844) avant de la céder à Jean Chrétien Roth vers 1850. A partir de 1850 la Maison déclinera et après le décès de Jean Finck père en 1858, il ne restera qu'une très faible activité.
1809-1823 : 80 Grand'Rue.
1824 : 19 rue de la Fontaine.
1834-1854 : Jean Finck père 69 rue du Vieux Marché aux Vins.
1846 : Charles Finck 66 rue du Vieux Marché aux Vins.
1860-1867 : 5 place Saint Pierre le Vieux.

FISCHER Franz. Vers 1895. Facteur d'instruments à vent.
Obtient en 1904 un brevet pour une clé sur le basson.

FROSCH Joseph. Vers 1857. Ouvrier facteur de pianos.

Marque d'un piano de Martin FROST;
FROST Martin (Mathias) (1765- 1836). Facteur de pianos.
Martin FROST est né à Pest en Hongrie en 1765. Arrivé à Strasbourg vers 1792, il travaille d'abord comme menuisier. Il a eu plusieurs enfants dont Jean Ignace FROST (1801-1849), facteur de pianos qui travailla avec son père et pris sa succession. Anne Marie Louise FROST, " Madame PITOIS" (1796-1837) qui a tenu, de 1828 à 1834, à Strasbourg un magasin de musique, avec sa soeur Marie Salomé FROST épouse PFORTNER.
En 1828, Mathieu Frost père et Ignace Frost fils, obtiennent un brevet « d’importation et de perfectionnement » de 10 ans, pour un piano droit, appelé : « sirène ou sirénion » inventé à Vienne en 1825 par Johann Joseph Pramberger (1779 – 1834). Cet inventeur est le créateur de  la célèbre Maison Pramberger.
1807 : rue du Foulon.
1824 : 87 Vieux Marché aux Vins.
1846 : 4 place Saint Pierre. 

FUCKS Edouard. Vers 1856. Facteur d'instruments.
1856 : 10 rue Saint Héléne.

 GEIB Philippe Louis (1759-1827). Facteur d'orgues et de pianos.
Philippe Louis GEIB est né à Bischdorf prés de Saverne en 1759. Il apprend la facture d'orgues avec son oncle Johann Georg GEIB (1744-1818) facteur d'orgues lui aussi, qui était né à Staudernheim en Allemagne et avait exercé en Allemagne, en Alsace avant de s'installer en Grande Bretagne. P.L. Geib a travaillé principalement en Alsace notamment à Bouxwiller et surtout à Strasbourg. C'est à lui que l'on commanda en 1814 deux buffets pour y loger l'orgue Silbermann de Strasbourg Saint Nicolas. Il a eu un fils Pierre Louis GEIB (1790-1825) qui fut facteur d'orgues à Strasbourg alors que son père vivait à Schiltigheim où il est décédé en 1827.
1824-1825 : 15 Grand'Rue.

Marque Gallice successeur de Kretzschmann.
GALLICE Achille (1832-1888). Facteur d'instruments à vent en cuivre.
François Pascal Achille GALLICE est né en 1832 à Briançon (Hautes Alpes). Arrivé à Strasbourg vers 1856 il a probablement travaillé chez Jean Chrétien ROTH (1816-1881)(voir Roth) avant de prendre la suite de Charles Auguste KRETZSCHMANN (1818-1888). 
1856 : 44 rue des Arcades.
1867-1878 : 14 rue des Fères.
1880-1886 : 14 Brüderhofgasse.

GILLMANN E. Vers 1939. Marchand de musique.
1939-1958 : 3 rue du Maire Küss.

GOBERT H. Vers 1878. Marchand de musique.
1878 : 3 rue du Dôme.

 GRIESSER G. Vers 1939. Marchand de pianos.
1939 à 1958 : 3 Bd Clémenceau.

HAAR J. Vers 1951. Marchand de musique.
1951-1958 : "La Maison du Jazz" 29 rue du 22 novembre. 

HAHN Joseph (1803- ?). Facteur de pianos.
Joseph HAHN est né en 1803 à Marlenheim en Alsace.
1836 : 152 rue des Vertes Treilles.
1838 : 152 Grande Rue de l'Esprit.
1841 : 107 rue des Petites Boucheries.
1844-1856 : 6 rue de la Lanterne

Marque de George Frédéric Hartlaub.
                      .
HARTLAUB George Frédéric (1764-1823). Facteur d'instruments à vent en bois.
George Frédéric HARTLAUB est né en 1764 à Bouxwiller en Alsace. Comme son père il fut d'abord tourneur puis a du travailler chez Bühner et Keller. Quelques instruments portant sa marque sont connus. Il est décédé au 45 place d'Armes en 1823.
1806 : 73 au Marché aux Poissons.

HAUSER P. Vers 1895. Marchand de musique.

HEBERLIN (HAEBERLIN) Jean Frédéric (1791-1856). Ouvrier facteur d'instruments.
Jean Frédéric HEBERLIN est né à Neukirchen en Allemagne, capitale de la fabrication d'instruments de musique. Arrivé à Strasbourg en 1815, il devait travailler pour Kretzschmann. Sa fille Victoire avait épousé le facteur de pianos strasbourgeois Jean Frédéric BURCKHARDT (1809-1841). J.F. Héberlin est décédé en 1856 112 Grand'Rue.
1815 : 6 rue des Cheveux.
1838-1846 : 8 rue Sainte Héléne.

HEITZ Antoine (1807- ?). Facteur de pianos.
Antoine HEITZ est né en 1807 à Kirscheim. Il habitait Strasbourg en 1835 et se déclarait menuisier. En 1841 il habitait à la même adresse que Frédéric STEEGMÜLLER lui aussi facteur de pianos.
1841 : 10 rue du Jeu des Enfants.
1843 : 97 Vieux Marché aux Vins.

HELLER J. Vers 1860. Facteur de pianos.
1878 : 105 Grand'Rue.

HETZEL C. Vers 1857. Facteur de pianos.

HOËST. Vers 1830. Facteur de "forté pianos".

Marque de Jean Daniel Holtzapffel.
HOLTZAPFFEL Jean Daniel (1770-1843). Facteur d'instruments en bois.

Brevet de 1807 pour une flûte sans clé.

Jean Daniel HOLTZAPFFEL n'est pas véritablement un facteur strasbourgeois même s' il y est né en 1770 et décédé en 1843. Né dans une famille de tourneurs, trois de ses frères l'était également, dont le célébre Jean Jacques HOLTZAPFFEL (1768-1835) qui installé à Londres créa la célébre maison spécialisée dans les tours mécaniques. Après son apprentissage à Strasbourg avec son père et chez Chrétien Frédéric FRIES, tourneur reconnu de Strasbourg, il partit faire un tour de France ; passant par la Suisse, s'arrêtant plusieurs années à Lyon où il travailla chez LANGE chez qui il apprit à tourner des instruments de musique. Il rejoint Paris en compagnie d'un "certain" BAUMANN" facteur comme lui, il travaille pour "AMLINGER", facteur parisien très connu d'origine allemande et s'installe peu après à son compte au Palais Royal où il se spécialisera dans la fabrication de flûte. Il obtiendra un brevet de 5 ans en 1807, pour une flûte sans clé. Il exercera à Paris jusqu'en 1830, date à laquelle il rejoint Strasbourg où il décède en 1843.
On connaît bien sa vie car il a rédigé des mémoires. La maison dirigé par son fils Jean Auguste HOLTZAPFFEL (1805-1867) qui était aussi professeur de musique, est signalé dans le Bottin jusqu'en 1850.
1805 : 37 Cloître Saint Martin à Paris.
1808: 213 rue Saint Honoré.
1810 : 27 rue Pierre Lescot.
1812 : rue du Lycée.
1815 à 1820 : 173 Palais Royal, galerie de Pierre.
1823 à 1828 : 172 Palais Royal, au premier, galerie Valois.
1830 à 1843 : 8 rue des Mésanges à Strasbourg.
1840 à 1846 : 19 passage du Saumon à Paris.
1850 : 3 rue de Mulhouse à Paris.

Mémoires de J.D. Holtzapffel : 1er partie.

Mémoires de J.D. Holtzapffel : 2iéme partie.

Marque Hublart et fils.
HUBLART et Fils. Vers 1927. Marchand de musique.
1927-1951 : 85 Grand'Rue.

Publicité vers 1878.
HUG et Cie. (1871-1924). Marchand d'édition musicale et d'instruments de musique.
Filiale de la célébre Maison de Zürich d'Emile HUG (1842-1909) établit à Strasbourg à partir de 1871 et reprise en 1924 par Aimé VOGELWEITH.
1878 : 10 rue des Grandes Arcades.
1880-1886 : 10 an den Gewerblauben.
1901 : 19 rue des Hallebardes.

HÜLLER François Joseph (1800-1832). Facteur d'instruments.

JANDIN. Vers 1792. Faiseur d'instruments pour les serpents.
1792 : Grand'Rue.

JAUCH Philippe Nérée (1760-1822). Facteur de Forté Pianos.
Philippe Nérée Jauch est né en 1760 à Lentkirch en Allemagne près du lac de Constance. Etablit à Strasbourg en 1792, il est tout d'abord accordeur de pianos puis facteur de pianofortés rue Saint Héléne. Ses enfants seront pour la plupart professeur de musique, en particulier Jean Népomucéne JAUCH né en 1793 à Strasbourg qui créa en 1830 une école de piano très célébre et qui était également professeur à l'école normale du Bas Rhin. Ce dernier reprendra l'activité de fabricant de pianos à la mort de son père en 1822 jusqu'en 1836. Népomucéne Maurice JAUCH (1823-1912) fils de J. N. JAUCH Père fut également professeur de musique et se rendit célébre comme compositeur.
1792 : rue des Charpentiers.
1807-1812 : rue Sainte Héléne.
1822 : 4 rue des Hannetons.
1830-1853 : 3 rue des Veaux.

JEST. Vers 1927. Marchand de musique.

KASDLEN Nicolas. Vers 1838. Ouvrier facteur d'orgues.
1838 : 12 place du Moulin.




KELLER famille (1710-1833). Facteurs d'instruments à vent.

Cliquez sur ce lien pour voir l'article sur la famille KELLER de notre second blog.

Famille strasbourgeoise de tourneurs et de facteurs d’instruments de musique à vent en bois.
Atelier créé par Jean (Johannes) II KELLER(1710-1778) vers 1736, date à laquelle il est admis comme tourneur dans la corporation des charpentiers (Zimmerleute). Ses trois fils seront facteurs d’instruments de musique à Strasbourg. Jean III KELLER (1737-1785), son premier fils, est sans doute celui qui commença la fabrication d’instruments de musique dans l’atelier, car il fut le premier à se déclarer facteur d’instruments « Instrumentenmacher », notamment en 1765 lors de son mariage et  lors des naissances de ses 4 enfants. Sa fille Marie Madeleine KELLER (1768-1834) épousa Gabriel Sébastien BÜHNER (1753-1816) et son fils Jean IV KELLER (1776-1833) créa vers 1802, avec son beau-frère G.S Bühner la célèbre Maison « Bühner et Keller ». La marque correspondante à ce début d’activité (1765) « Fleur de lys/Keller/ A Strasbourg »  sera ensuite remplacée par la marque « aux angelots trompettistes ».
Isaac KELLER (1740-1802) le second fils de Jean II Keller sera reçu à son tour en 1785, à la mort de son frère Jean III Keller, dans la corporation des charpentiers.  Célibataire, il décéda le  11 juin 1802.
Le troisième fils Jean Philippe KELLER (1743-1794) sera lui aussi facteur d’instruments et restera célibataire. Les deux frères, Isaac et Jean Philippe s’associeront vers 1790 et leurs instruments porterons la marque « Ange  trompettiste/Frères Keller/ A Strasbourg ».
Etienne OZI (1754-1813), célèbre bassoniste français recommandait dans sa méthode éditée en 1788  les bassons de la Maison Keller. Jacques François SIMIOT (1769-1844), célèbre facteur lyonnais d’instruments de musique  passa une année dans l’atelier Keller. En 1802, à la suite de l’association entre GS Bühner et Jean IV Keller, l’atelier deviendra « Bühner et Keller » (voir BÜHNER et KELLER).
1782-1789 : Place Dauphine.
1792-1802 : 70 Vieux Marché aux Vins.

KELLER Frères (1785-1794). Facteur d'instruments à vent.
Une société existait entre les frères Isaac KELLER  (1740-1802) et Jean Philippe KELLER (1743-1794) : « Frères KELLER ». Cette société a-t-elle commencée en 1785 à la mort de Jean III KELLER (1737-1785) ? En tout cas elle existait en 1791 puisque les deux frères possédaient chacun la moitié de l’immeuble du 70 rue du Vieux Marché aux Vins. En 1794 à la mort de Jean Philippe Keller, Isaac continua d’occuper cette maison.
1792-1794 : 70 rue du Vieux Marché aux Vins.

Veuve KELLER. ?
Il existe deux flûtes à 1 clé qui portent cette marque. Le nombre de veuves possibles est assez limité car sur les 4 Keller concernés, 2 était célibataires, Isaac et Philippe Keller. Donc seul Jean III Keller et Jean IV Keller sont concernés. N’ayant pas vu les instruments il nous est difficile de nous déterminer.

KELLER Frédéric. Vers 1838. Facteur d'instruments.
Frédéric KELLER est né en 1815 à Strasbourg. Il n'y a pas de lien de parenté avec la famille Keller. Il devait travailler chez Kretzschmann.
1838 : 7 rue Fontaine.

Marque Otto KLAFFT
KLAFFT Otto. Vers 1930. Marchand de musique.

KLEPFER Henri. Vers 1836. Facteur de Forté Pianos.
1836-1842 : 4 rue du Bouc.

KOCH F. Vers 1927. Marchand de musique.
1927 : 6 rue des Hallebardes.

KOLLER Ch. Vers 1927. Marchand de musique.
1927 : 3 rue du Dôme.

KOSMANN Frères. Vers 1947. Luthier.
1947 : 4 rue Gustave Doré.

KOULEN H. Vers 1878. Facteur d'orgues.
1878 : 48 rue du Faubourg de Pierres.
1886 : 2 Steinweg.

KRAEMER Sébastien (1751-1830). Facteur d'orgues.
Sébastien KRAEMER est né à Mutzig dans le Bas Rhin en 1751. Trés vite aprés sa formation il est engagé dans de nombreux travaux de restauration d'orgues. En 1784 il réalise l’orgue de Notre Dame de la Nativité à Saverne, qui est considérée comme son œuvre majeure. « Le conservatoire de musique de Tours conserve un célestina qui porte une étiquette où il est écrit : « Sébastian Krämer, in Strasburg verfertidt organisirte und nicht organisirte Forte-piano mit englischer Mechanique… » Il indique qu’il organise des pianofortes à mécanique anglaise, probablement à simple et/ou à double pilote". Sébastien KRAEMER est décédé le jeudi 28 octobre 1830, à l'âge de 79 ans, à Strasbourg.


KRETZSCHMANN Charles (1777-1842). Facteur d'instruments à vent en cuivre.


Karl Gottlob KRETZSCHMANN est né en Allemagne, à Markneukirchen (Saxe) en 1777. Il était le fils du facteur Johann Gottfried KRETZSCHMANN de Markneukirchen et appartenait à la célèbre famille du « Vogtland » qui a donné de nombreux facteurs d’instruments de musique. Il est arrivé vers 1809 à Strasbourg, sans doute accompagné d’un neveu, Charles Gottlob KRETZSCHMANN facteur d’instruments, né à Neukirchen, décédé à 25 ans en1813 à Strasbourg. Le père de ce neveu, Adam KRETZSCHMANN, était aussi facteur en Saxe. Même si la production de Charles Kretzschmann fût très influencée par la facture allemande, elle restera par sa diversité et sa créativité d’esprit français : les trompettes à clés, circulaires, demi-lune, les buccins, ophicléides  montrent que ce facteur de province était au niveau des meilleurs facteurs parisiens. A l’exception peut-être d’un ou deux facteurs lyonnais, aucun facteur de cuivres de province, ne produisait une telle variété d’instruments en ce début du XIXe siècle. A la mort de Charles Gottlob KRETZSCHMANN en 1842 à Strasbourg, son fils unique Charles Auguste KRETZSCHMANN (1818-1888) âgé de 23 ans prit la suite de son père. Il devait avoir été formé très tôt dans l’affaire, puisque que dès 1844 il participa à l’Exposition de Paris, où il présenta des bugles à cylindres, un bugle basse et un bombardon. Il obtiendra en 1850 un brevet de 15 ans N° 9850  « Améliorations et changements apportés au mécanisme des cylindres rodiques qui sont applicables à tous les instruments de musique tels que cornets, clairons etc…. ». Il récidivera en 1856 et obtiendra un brevet de 15 ans (N° 28038) pour la fabrication d’un « système de pistons à mouvement horizontal avec pression verticale, applicable à tous les instruments de musique en cuivre ». A cette date, il faisait partie de la coalition des facteurs d’instruments qui luttera contre l’hégémonie du grand Adolphe SAX. Ch. A. KRETZSCHMANN se retira des affaires vers 1860 remplacé par Achille GALLICE. Il décède le 12 octobre 1888 à l’âge de 70 ans, sans descendance.
1809-1860 : 5 rue Saint Héléne.

KRITEL et Cie. Vers 1947. Réparateur de pianos et d'harmoniums.
1947 : 21 Bd de Nancy.

La FONTAINE (Société). Vers 1947. Marchand de musique.
1947 : 7 rue des Francs Bourgeois.

LEDERER Conrad. Vers 1947. Luthier.
1947-1958 : 28 rue des Juifs.

Marque de G.C. Lindemann.
LINDEMANN Georges Gaspard. (1783-1846). Facteur d'instruments à vent en bois.
G.C. LINDEMANN est né en 1783 à Empferhausen dans le duché de Francfort comme Gabriel Sébastien BÜHNER.Sa mère Barbara BÜHNER était la soeur de G.S. BÜHNER.
G.C. LINDEMANN est décèdé en 1846 à Strasbourg.
1818 : 10 rue du Jeu des Enfants.
1822 : 59 rue du jeu des Enfants.
1824 : rue des Aveugles.
1836 : 16 rue de la Robertsau.
1846 : 2 du quartier Bleu à la Robertsau.

LOEB R. Vers 1939. Marchand de musique.
1939 : 3 rue Vieux Marché aux Vins.

LOEGEL Jean Chrétien (1776- ). Facteur de pianos.
Jean Chrétien LOEGELest né en 1776 à Strasbourg. Son père Philippe Jacques LOEGEL fils d’un pasteur de Landau, est né en 1751 à Niederbronn dans le Bas Rhin et était lui aussi facteur de pianoforte à Strasbourg. En 1805 à son mariage Jean Chrétien LOEGEL se déclare mécanicien, et facteur de pianoforte et à pour témoin son frère, Henri Guillaume LOEGEL né en 1781, lui aussi facteur de pianoforte. A noter que son père n’assiste pas à son mariage car il habite à Paris, où il exerce le métier de facteur « de Forté piano ». Jean Chrétien LOEGEL décède à 35 ans en 1812.
Un de ses élèves était Antoine Thiébaud SCHOTT puisque le musée des Arts décoratifs de Strasbourg possède un pianoforte dont la table comporte la mention « Schott élève de Loegel ».
Son père Philippe Jacques LOEGEL décède à 73 ans en 1824 à Strasbourg au n° 34 quai des Bateliers. Un des témoins est Jean WAFFNER, Maître de clavecins.
1807 : rue du Puit.
1812 : 30 rue du Finckwiller.
1824 : 34 quai des Bateliers.

LOEWE et WOLFF. Vers 1840. Marchand de musique.
D'abord LOEWE de 1840 à 1852, puis LOEWE et WOLFF de 1854 à 1860.
1840-1852 : 6 rue de la Marseillaise.
1854-1860 : rue de la Mésange.

MAIROT François Xavier. Vers 1856. Fabricant de cordes d'instruments.
1856 : 6 rue Saint Louis.

 MALINE Etienne Charles (1814-1843). Luthier.
Etienne Charles MALINE est né à Méricourt dans les Vosges en 1814. Il appartenait à une famille de luthiers de Mirecourt. Son père était Guillaume MALINE luthier lui aussi. Etienne Charles MALINE est décédé à 29 ans à Strasbourg en 1843.

MATHIEU Henri. Vers 1838. Facteur de pianos.
1838 : 6 rue de la Grande Grange.
1840 : 8 quai Kléber.

MAYER J. Vers 1939. Marchand de musique.
1939-1951 : 23 route du Polygone à Neudorf.

MUHLEISEN Ernest (1897-1981). Facteur d'orgues.
Ernest MUHLEISEN à son compte dès 1941 fut le véritable instigateur du retour à la facture baroque. Né à Echterdingen en Allemagne, Ernest Muhleisen effectua dans cette ville son apprentissage chez le facteur d'orgues WEIGLE. La Manufacture d'Orgues porte aujourd'hui le nom Muhleisen G. Walther & Associés, elle est tenue par Georges WALTHER.
1951-1958 : 34 rue Bastian Cronenbourg.

MÜLLER Godlieb. Vers 1856. Facteur d'instruments.
1856 : 3 rue Saint Héléne.

MÜLLER R. Vers 1854. Accordeur de pianos.
1854 : 6 bis rue Fontaine.
1880 : 15 Nicolaustrasse.

ÖBERDÖRFFER Philippe Jacques. Vers 1854. Facteur de pianos.
1854 : 69 Grand'Rue.

PAULUS Christian Wilhelm (1817-1873). Facteur d'instruments à vent en cuivre.
Originaire de Markneukirchen, il avait été formé par Heinrich ESCHENBACH et avait travaillé pour, Christian August SOLBRICH (Rodewisch), Carl Heinrich BERTHOLET (Erbach), Franz MÜLLER(Elster), Franz Louis UHLMANN, avant son arrivée à Strasbourg. Son fils Ernst Leberecht PAULUS (1839- 1903) a épousé la fille de Julius LEMCKE facteur d’instruments en cuivre à Berlin dont il prit la suite. Son autre fils Cléments Théodore PAULUS (1848-1906) a suivi ses parents à Strasbourg, lors de leur installation dans cette ville après 1869. Il est signalé en 1906 à Strasbourg, comme réparateur d’instruments de musique.
1880 : 30 Gerbergrabenstrasse.
           18 Stadelgasse.

PERROT G. Vers 1951. Marchand de musique.
1951 : 3 rue du Vieux Marché aux Poissons.

Marque de Jörg PFANZELT d'un luth réparé par SINIER de RIDDER
PFANZELT Jörg. Vers 1629. Luthier.

PFRIMMER Louis Jean. Vers 1836. Marchand de musique.
1836 : 19 rue du Jeu des Enfants.

PITOIS Marie Louise (1796-1837). Editeur et marchande de musique.
Marie Louise PITOIS née à Strasbourg, était la fille de Mathias FROST (1765-1836) facteur de pianos à Strasbourg. Elle avait épousé Raison PITOIS (1794-1843) directeur de la prison de Strasbourg. Elle tenait avec sa soeur Anne Marie Salomé FROST (1804- ?) épouse de Vite PFORNER, un magasin de musique.
1828 : 87 rue du Vieux Marché aux Vins.
1833 : rue de la Nué Bleue.
1836-1837 : 1 place de Broglie.


PRESTEL Marc Antoine (1776-1841). Facteur de pianos.
Marc Antoine PRESTEL est né à Bischlags en Allemagne en 1776. Menuisier, Marc Antoine était arrivé, avec son frère Justin PRESTEL (1778-1835) charpentier, à Strasbourg vers 1820. Marc Antoine PRESTEL épouse en seconde noce en 1832 à Strasbourg Catherine BADER (1796-1866). Ils auront trois enfants dont Joseph Antoine PRESTEL fils né en 1834 qui travaillera comme facteur de pianos dans l'entreprise familiale.
Trois enfants de Justin PRESTEL (le frère), travailleront avec leur oncle, Marc Antoine PRESTEL, comme facteurs de pianos au 10 rue des Echasses à Strasbourg : Antoine PRESTEL neveu (1810- 1883), Michel PRESTEL(1813-1871), Jean George PRESTEL(1824- ?).
Marc Antoine PRESTEL décède à 65 ans le 29 septembre 1841. Sa veuve Catherine BADER épouse son neveu (par alliance) Antoine PRESTEL neveu le 29 mai 1845 à Strasbourg.
En 1846, c’est Antoine PRESTEL neveu qui dirige l’entreprise, où travaillent ses deux frères Michel et Georges PRESTEL. En 1860, il participe à l’exposition universelle de  Besançon et présente des pianos en palissandre. En 1861 : il participe à l’exposition universelle de Metz et obtient une mention honorable pour  ses pianos droit. Antoine PRESTEL neveu est décédé en 1883 à 73 ans.
C’est donc Joseph Antoine PRESTEL fils qui prend la succession et qui fit construire vers 1900 l’immeuble du 6 rue des juifs, où s’installe la société. La société Prestel existe encore aujourd'hui sous le nom de Ades Prestel.
1836-1856 : 10 rue des Echasses.
1859-1878 : 3 Impasse des Echasses.
1880 : 3 Stelzengässchen.
1898-1958 : 6 rue des Juifs.
PROTIN Frères. Vers 1830. Marchand d'instruments de musique à vent.

REISSE Jean François (1776-1812). Luthier et marchand de musique.
Jean François REISS ou REISSE, musicien strasbourgeois, professait son art dés 1776. S’occupant également de la réparation des instruments a cordes et vendait des anches de hautbois et de basson.
1792 : rue Sainte Barbe.
1812 : rue du Vieux Seigle.

 RIEGEL Charles. Vers 1878. Facteur de pianos.
Successeur de Frédéric BAUER facteur de pianos.
1878 : 83 Grand'Rue.
1880 : 64 Weissthurmgässchen.

RINKEL Charles. Vers 1904. Facteur d'instruments à vent.
Successeur de Julius Max BÜRGER (1878-1904) il continua l'activité et obtint deux brevets l'un en 1907 pour un nouveau système de pistons pour instruments à vents et en 1908  pour une embouchure en bois à tige métallique. C'est Aimé VOGELWEITH qui repris l'activité en 1924.
1904-1924 : 31 place Kléber.

ROETHINGER Edmond (1866-1953). Facteur d'orgues.
« Edmond Alexandre ROETHINGER (1866-1953) était un digne héritier de la tradition allemande. Élève de KOULEN et de MÄRZ, il commença avec quelques problèmes de qualité, puis s'affirma (Erstein, 1914) d'autant plus qu'il s'inscrivit dans la "Réforme alsacienne de l'orgue".
Avec les dommages de guerre, ce sont de nombreux instruments pneumatiques, à la console perfectionnée et aux nombreux tuyaux en zinc que sortirent des ateliers ROETHINGER. 
Max ROETHINGER (1897-1981), comme les autres, se reconvertit à la traction mécanique après 1960.
1951-1958 : 44 rue Kablé.

ROSER Jean. Vers 1860. Facteur d'orgues.


ROTH Jean Chrétien (1816-1881). Facteur d'instruments à vent.
Jean Chrétien ROTH est né en 1816 à Schiltigheim dans la banlieue de Strasbourg. Son père Jean Chrétien ROTH (1789-1856), tourneur était arrivé à Strasbourg vers 1810, venant de Tribourg dans le grand-duché de Hesse où il était né. Il a été naturalisé en 1823. Jean Chrétien ROTH fils avait plusieurs frères et sœurs, dont deux frères tourneurs eux aussi : Jean Georges ROTH né en 1819 à Schiltigheim, Jacques ROTH né en 1823 à Schiltigheim. Les trois frères ont été formés par leur père, et ont peut-être travaillés pour Bühner et Keller ou pour la veuve Dobner.
En 1840, Jean Chrétien ROTH fils s’installe au 15 place Kléber, comme facteur d’instruments.  Vers 1843, il reprend la Maison Dobner, que tenait la veuve de Joseph DOBNER, Marie Thérèse  MÜLLER (1768-1849) au  9 place Kléber (place d’Armes).  En 1846 Jean Chrétien ROTH demande  à A. SAX une licence et le droit de commercialiser des instruments dépendant du brevet SAX.
Vers 1848, il reprend la Maison BÜHNER et KELLER, qui a la mort de Jean BÜHNER en 1844 était passée dans la famille FINCK. En Mars 1852 il demande un brevet d’invention de 15 ans, pour « un mécanisme transpositeur applicable aux instruments à vent en cuivre ». En 1856 Jacques ROTH, frère de Jean Chrétien ROTH qui avait commencé lui aussi en étant facteur d’instruments de musique, était installé comme tourneur et marchand de pipes, au 3 place Kléber, avec sa famille et ses parents. Nicolas Eugéne SIMOUTRE luthier de Metz et de Paris, a travaillé chez Ch. Roth en 1856.
En 1873, il s’associaJulius Max BÜRGER puis malade, il dut se retirer du monde musical  en 1876. A sa mort, le 4 octobre 1881, J.M. BÜRGER, prit sa succession.
1836 : 90 Faubourg de Pierre.
1841 : 15 place Kléber.
1846-1866 : 18 place Kléber.
Magasin de Jean Chrétien ROTH en 1868.
ROTON Aloyse (1807-1832). Facteur d'instruments.

Aloyse ROTON, facteur d’instruments est né en 1807 à Saverne. Son père Joseph ROTON était artiste musicien et résidait à Paris lors du mariage de son fils en 1830 avec Catherine DIETZ née en 1810. Michel AIPLE facteur de pianos était témoin de l’époux à ce mariage. Aloïse ROTON est décédé le 21 février 1832 au 30 rue des Frères à Strasbourg.

SAUER Conrad (1735-1802). Facteur d'orgues.
Conrad SAUER :  Les héritiers de Silbermann, partis ou reconvertis dans la facture de pianos, c’est le contremaître de Josias Silbermann, qui poursuivit la tradition de cette Maison. Il reçut donc la charge d’entretien des 91 orgues construits en 80 ans, par les Silbermann en Alsace. Jean Conrad Sauer : (1775-1828) le fils de Conrad reprit la suite de son père. Théodore Sauer : Le petit fils de Conrad, qui avait été contremaître de la Maison Silbermann, quitta la région en 1834, son entreprise concernant de graves difficultés financières.
1812 : cul de sac de Saint Marc.

SCHAIBLE Georges David. Vers 1858. Ouvrier en pianos.

Publicité SCHIEDMAYER vers 1878.
SCHIEDMAYER et Cie. Vers 1878. Marchand de pianos.
1878 : 3 place de Broglie.

SCHLENKER Jos. Fidéle. Vers 1836. Facteur de Forté Pianos.
1836 : 84 quai Saint Nicolas.

Publicité SCHMID OBERDÖRFFER vers 1878.
SCHMID-OBERDÖRFFER. Vers 1846. Facteur de pianos.
1878-1886 : 22 Langerstrasse.
SCHMID-DUBIED. Vers 1926. Marchand de musique.
Magasin tenu par Paul DUBIED. Successeur de SCHMID-OBERDÖRFFER.
1926-1951 : 3 rue du Vieux Marché aux vins.

SCHMIDT et GRUCKER (1834-1871). Editeur et marchand de musique.
Charles Frédéric SCHMIDT (1787-1870) libraire et Jean Gustave GRUCKER (1794-1871) libraire, avaient épousé deux sœurs  et étaient donc beaux-frères et avaient pris la suite dans la librairie de leur beau-père. A noter que J.G. Grucker associé au facteur de Pianos Thiebaud Antoine SCHOTT obtient un brevet d’importation et d’amélioration  «  pour un instrument de musique qu’ils nomment : Physharmonica », variété d’Harmonium inventé en Autriche par Anton HAECKL en 1818.
1836-1846 : 6 rue des Petites Arcades.
1854-1861 : 10 Vieux Marché aux Grains.

SCHMITT André (1786-?). Facteur de pianos.
Il venait de Eltz en Autriche, où il était né.
1833-1856 : 102 Grand'Rue.

Marque des instruments de J.G. SCHNEIDER.

SCHNEIDER Jean Georges (1786-1846). Marchand d'instruments de musique.
Né à Strasbourg en 1786, Jean Georges SCHNEIDER fait paraitre une annonce en 1829 :  « Petit clavecins, harmonicas, trompettes harmoniques et harmonicas à vents, se fabriquent au gré de l’amateur et se vendent chez G. Schneider n° 11 rue de l’Outre à Strasbourg. (Prés de la place d’Armes) ». Il se déclare régulièrement « commis voyageur » et vers 1845 il donne la profession de Facteur d’Harmonicas. Il aurait eu une licence d’A. Sax pour « faire » ses instruments.
1829-1843 : 11 rue de l'Outre.


Marque d'A.T Schott
SCHOTT Antoine Thiebaud (1798-1836). Facteur de Pianos Forte.
Antoine Thiébaud SCHOTT est né à Rothau dans le Bas Rhin en 1798.
Il avait du faire son apprentissage dans l’atelier de LOEGEL puisque le musée des Arts décoratifs de Strasbourg possède un pianoforte dont la table comporte la mention « Schott élève de Loegel ».
Associé à Jean Gustave GRUCKER, libraire à Strasbourg, il obtient le 23 avril 1830 un brevet d’importation et de perfectionnements pour un instrument, voisin de l’harmonium, le Physharmonica, instrument inventé en Autriche en 1818 par Anton HAECKL.
1830-1836 : 39 quai des Bateliers.


Le quatuor Schwaederlé en 1864 : de gauche à droite Simon Schwaederlé, Adolphe Mayerhoffer, second violon, Louis Werber alto, Antoine Oudshoorn violoncelle.
SCHWAEDERLE Simon (1786-1873). Facteur d'instruments.
Simon SCHWAEDERLE est né en 1786 à Geispolsheim dans le Bas Rhin. Il suivra une formation de mécanicien, puis de tourneur et sera facteur d'instruments de musique.  Un de ses fils Simon SCHWAEDERLE (1818-1895) sera un violoniste célèbre. Elève de Jupin à l’école municipale de Strasbourg, il obtient un premier prix au conservatoire de Paris en 1840. De retour à Strasbourg il est nommé professeur à l’école municipale et violon solo de l’orchestre du théâtre. A partir de 1855 il enseigne au conservatoire. Il créera  le quatuor Schwaederlé.
1818 : 24 rue des Frères.
1819 : 10 rue de la croix.
1821-1824 : 22 rue de la Madeleine.
1831 : 4 rue des Soeurs.
1836-1841 : 16 rue Brulée.
1846-1866 : 10 rue des Echasses.


Marques de Bernard Schwartz.
SCHWARTZ Bernard (1745-1822). Luthier.
Bernard (Bernhard) SCHWARTZ, est le fondateur de la famille de luthiers Strasbourgeois. Il est né en 1745 à Scandau  (Vieille Suisse). Il devait déjà habiter en 1764 à Strasbourg, car on retrouve un Bernard Schwartz, musicien, à cette date. En 1780 il est membre de la corporation de Strasbourg. Sur le registre de recensement de l’année 1796, il figure comme luthier, et habite 69 rue de Finkwiller, à Strasbourg.
Il a eu trois enfants dont deux fils, Georges Frédéric SCHWARTZ (1785-1849) et Théophile Guillaume SCHWARTZ (1787-1861) seront luthiers, formés par leur père.
Bernard SCHWARTZ est décédé à 77 ans, le 2 avril 1822 au 64 rue de Finckwiller à Strasbourg.

Georges Frédéric SCHWARTZ avait épousé Sophie Dorothée BÜHNER (1795-1839), troisième fille de Gabriel Sébastien BÜHNER (1753-1816) célèbre facteur d’instruments de musique à vent de Strasbourg. Associé à son frère à la mort de son père en 1822 dans la Maison : « Frères Schwartz », il s’occupa principalement de la fabrication des archets.
Marque de l'association des deux frères SCHWARTZ.
Théophile Guillaume Ier SCHWARTZ second fils de Bernard, fut un excellent luthier, et s’occupa beaucoup de la réparation des instruments à archet. Il construisit une centaine de violons et une trentaine de violoncelles.
Théophile Guillaume II SCHWARTZ, (1821-1906) fils de Théophile Guillaume Ier succéda à son père en 1852 et dirigea la maison jusqu’en 1895. Il a fait partie, comme alto, pendant longtemps, de l’orchestre du théâtre et de la Société des Concerts du Conservatoire de Strasbourg.
La Maison disparaîtra avec la mort de Théophile Guillaume II SCHWARTZ.
1812-1853 : 64 rue du Finckwiller.
1856-1886 : 2 place Saint Thomas.


SCHWENKEDEL Georges (1885-1958). Facteur d'orgues.
« Georges SCHWENKEDEL est le père de Curt SCHWENKEDEL. Il réalisa d'excellents instruments (au Conservatoire de Strasbourg, à St Jean...) en introduisant l'harmonisation "à plein vent" (basse pression) et un zeste de style italien.
La renommée de la Maison Schwenkedel est grande, mais pas assez en regard de la qualité des instruments qui sont sortis de ses ateliers. Certains (surtout ceux d'avant 1950) sont actuellement en mauvais état, et donnent une piètre image de ce qu'à pu être la facture de Georges Schwenkedel.
De la Maison Schwenkedel est issu Michel GIROUD (qui travailla avec Curt de 1956 à 1976). Il est installé depuis 1976 dans l'Isère, à Bernin ». (65)
1951-1958 : 1 rue du Cuivre à Koenihoffen.

SELBECH L . Vers 1927. Marchand de Musique.
1927 : 82 rue Wantzenau.

SELLENICK Joseph. Vers 1846. Luthier
1846 : 36 place Kléber.


SEYBOLD René. (1913-1958). Musique Mécanique.
René Seybold, ingénieur constructeur, fabricant de pianos, pianos électriques, accordéons reproducteurs, orgues de concert et cinéma et rouleaux perforés.
" C'est dans la belle région d'Alsace, qu'un génie local persiste et s'entête à construire des accordéons automatiques. Dans les années 1930, alors que partout la musique mécanique n'intéresse plus personne, René Seybold met définitivement au point ce qui se sera son chef d'œuvre, Le Piano Accordéon Jazz. L'appareil joue aussi bien qu'un petit orchestre 'musette". L'accordéon compte 9 niveaux de nuance. Le piano accompagnateur et les percussions sont également à jeu nuancé. Le fonctionnement est à dépression, suivant le principe des pianos reproducteurs".
1927 : Seybold, 8 a, rue Tivoli, à Strasbourg. À Paris, 27 rue de Maubeuge.
1930 : 1 route de l’Hôpital à Neudorf.
1939 à 1958 : 28 rue Lafayette Meinau.
1958 :A. Seybold, 3 place de la Grande Boucherie

SILBERMANN à Strasbourg. (1678-1805). Facteurs d'orgues.

Les Silbermann formaient une grande famille de facteurs d’orgues du XVIII siècle installée à Strasbourg d'où leurs instruments se répandirent dans toute l'Alsace.
André Silbermann.
André SILBERMANN (1678-1734).
Fondateur de cette dynastie, il est né le 16 mars 1678 en Saxe, dans la petite ville de Kleinbobritzsch. Son père Michaël Silbermann (1640-1713) était charpentier à Frauenstein. C’est lui qui l’initia au travail du bois, puis après il fut formé au métier de menuisier de 1691 à 1694 par Georg Lampértius.
On ignore qui l’a formé à la facture d’orgues, mais en 1699 il arrive en Alsace pour rénover l’orgue de Baldner de Bouxwiller. Il travaille ensuite chez Frédéric Ring à Strasbourg et son frère Gottfried Silbermann le rejoint en 1702. Ils travaillent ensemble jusqu’au départ d’André pour Paris, où il se forme chez François Thierry de 1704 à 1706, son frère Gottfried dirigera alors l’atelier. Il épouse en 1708 Anne Marie Schmidt, la fille d’un charron Strasbourgeois. Après quelques années de collaboration, Gottfried Silbermann retourne en Saxe en 1710 pour s’établir à Freiberg.
Petit à petit les commandes affluent ; pendant cette dernière période de sa vie André Silbermann réalisera trente-quatre orgues en Alsace, dans le duché de Bade et en Suisse. Il décède le 16 mars 1734 à l’âge de 55 ans. C’est son fils Jean André Silbermann qui reprend l’atelier.

Jean Gottfried SILBERMANN.

Gottfried SILBERMANN (1683-1753).
Comme son frère aîné, il est né à Kleinbobritzsch le 14 janvier 1683. Son père Michaël l’initia au métier du bois, et il suivit la même formation que son frère avant de le rejoindre à Strasbourg en 1702. Il dirigea l’atelier strasbourgeois de 1704 à 1706, durant le séjour d’André à Paris. En 1710 il retourne en Saxe et s’installa à Freiberg, non loin de Dresde. Il y restera jusqu’à son décès le 4 août 1753 et réalisera 46 orgues. En 1723 Frédéric Auguste I de Saxe lui accorda le titre officiel de facteur d’orgues de la cour de Pologne et de Saxe. Célibataire il fit de son neveu Jean Daniel Silbermann (1717-1766), fils d’André, son légataire universel. Celui le rejoignit à Freiberg en 1752. Il réalisa également des clavecins, clavicordes et pianos-forte mais aucun de ces instruments n'est connus actuellement.



 Jean André SILBERMANN (1712-1783). Facteur d'orgues.
Il est né le 25 juin 1712 à Strasbourg et était le fils d’André Silbermann (1678-1734). Son père après lui avoir enseigné le métier de faiseur d’orgues l’associa à son travail et c’est logiquement qu’il reprit en 1734, à la mort de son père, l’atelier, il n’avait alors que 22 ans. En 1741 il entreprit de faire un voyage à travers Allemagne qui le conduisit chez son oncle Gottfried Silbermann à Freiberg. Il participa au travail de son oncle et compléta ainsi sa formation. Jean André Silbermann construisit 57 orgues en Alsace, en Lorraine, dans le duché de Bade, et en Suisse. Nombreuses ont été ses innovations dans la facture d’orgues, notamment ses tourelles centrales trilobées, mais il était également membre du grand conseil de la ville de Strasbourg, écrivain, archéologue. Il publia en 1775 « une histoire de la ville de Strasbourg » ainsi qu’en 1781 une « description du Hohenburg et du Mont Saint Odile ». Jean André travailla avec ses frères Jean Daniel Silbermann (1717-1766), Jean Gottfried Silbermann (1722-1762) actif aussi comme peintre, Jean Henri Silbermann (1727-1799), et aussi avec ses fils Jean Daniel Silbermann (1745-1770) et Jean Josias Silbermann (1765-1786).  Après sa mort qui intervint le 11 février 1783 à Strasbourg, c’est son fils Jean Josias qui repris la direction de l’atelier, puis en 1786 c’est le contremaître Jean Conrad Sauer (1735-1802), puis ensuite le fils de ce dernier Jean Conrad Sauer (1775-1828) et enfin son fils Théodore Sauer (1806- ?). Les facteurs strasbourgeois Georges Wegmann (1805- ?) et Martin Wetzel (1794-1897) se disaient également successeurs des Silbermann.

Jean Daniel SILBERMANN (1717-1766). Facteur d’orgues.
Jean Daniel Silbermann, fils d’André Silbermann (1678-1734) est né le 31 mai 1717 à Strasbourg et il est décédé à Leipzig le 9 mai 1766. Il travailla avec son frère Jean André Silbermann (1712-1783) et réalisa également des instruments de musique mécaniques. En 1752 il rejoignit son oncle Gottfried Silbermann à Freiberg, qui en avait fait son légataire universel. Il continua quelques temps le travail de son oncle. Il était également organiste du Temple neuf à Strasbourg.
Épinette de Jean Henri Silbermann à Strasbourg.
Collection musée de Leipzig.
Jean Henri SILBERMANN (1727-1799). Facteur d’orgues et de pianos-forte.
Le dernier fils, facteur,  d’André est né le 24 septembre 1727 à Strasbourg. Même s’il travailla avec son frère Jean André, il est surtout connu pour la réalisation de claviers à cordes (pianos-forte). Son fils Jean Frédéric Silbermann (1762-1805), facteur lui aussi, n’exercera que quelques années.

Jean Daniel II Silbermann (1745-1770) et Jean Josias Silbermann (1765-1786). Facteurs d'orgues.
Les deux fils de Jean André Silbermann (1712-1783) moururent jeunes.  ).  Jean Josias repris à la mort de son père en 1783, la direction de l’atelier. Il ne lui survécut que 3 ans ; c’est son contremaître Jean Conrad Sauer (1735-1802), puis ensuite le fils de ce dernier Jean Conrad Sauer (1775-1828) et enfin son fils Théodore Sauer (1806- ?) qui continuèrent la tradition Silbermann.
En 80 ans d'exercice, les Silbermann alsaciens on réalisé 91 instruments, et ont donné un élan à la facture d'orgue alsacienne qui se ressent encore aujourd'hui.
1782-1783 : M. Silbermann l’Aîné, facteur d’orgues aux Finckwiller
                 M. Silbermann Cadet, pour les clavecins et les forte pianos, au  Finckwiller.                                                                  
1784 à 1786 : M. Silbermann, facteur d’orgues, au Finckwiller.
1787 à 1789 : Silbermann, pour les clavecins et les Forte pianos, au Finckwiller.

SIMOUTRE Nicolas Eugène (1834-1908). Luthier.
Luthier et violoniste né à Mirecourt le 19 avril 1834, fils et élève de Nicolas Simoutre luthier à Metz. Elève de l’école de musique de Metz, où il rentra en 1845. Après avoir fait son apprentissage chez son père, il entra  en 1852 comme ouvrier luthier chez Darche à Paris. On le retrouve à Laval en 1855, puis il entra chez Charles Roth à Strasbourg en 1856, où il resta 4 ans et avait un petit atelier place du Dôme. En 1860, il s'installe à Bâle, où il fonde une maison en même temps qu'une autre à Mulhouse. Ce n’est qu'en 1890 qu’il fonda sa maison à Paris au n° 38 de la rue de l'Echiquier’il transféra définitivement au n° 21 du faubourg Poissonnière où son fils, qui devint à son tour son élève, continua ses bonnes traditions. Il mourut à Genève en 1908. Durant sa période strasbourgeoise il a été assosié à d' Allinger dans la fabrication et la vente de pianos. Il prit des brevets, en 1885 et en 1887, pour deux inventions. Il obtint  en 1861 deux médailles à l’exposition de Metz , une de bronze et une d’argent, un diplôme d’honneur à Bâle en 1877, à Paris en 1889, une médaille de bronze qu’il refusa. Son fils, Eugène était établi à Paris, 5 place de Valois.

SMELENSKY Alexandre. Vers 1866. Facteur d'instruments de musique.

SPIELMANN Alfred. Vers 1927. Fabricant d'accordéons.
1927 : 57 rue de Flandres à Paris.
          Usine à Bergheim (67).
1930 : 7 rue Kühne à Strasbourg.

STAHL George Frédéric. Vers 1812. Fabricant de cordes pour instruments de musique.
1812 : Prés des grandes Boucheries à Strasbourg.

STAMMLER Pierre. Marchand d'instruments de musique en cuivre.

STARCK Geoffroi. Vers 1861. Accordeur de pianos.
1861 : 12 rue des Dentelles à Strasbourg.

STARK Albert. Actif de 1901 à 1958. Luthier.
29 rue des Hallebardes à Strasbourg.

STEEGMANN. Vers 1850. Facteur d'orgues.


STEEGMÜLLER Georges Frédéric (1817-1923). Facteur de pianos.
Georges Frédéric Steegmüller est né le 22 mai 1817 à Franckenbach dans le Wurtemberg. Son père Jean Henri Steegmüller était menuisier à Franckenbach. En 1841 à l’exposition de Mulhouse, il expose un piano carré et un piano droit. Il avait épousé Madeleine Caroline Freyss (1822-1853) et  auront deux enfants dont Charles Alfred Steegmüller (1848-1923) qui sera le successeur de son père. Ils ont habité dans un premier temps, 9 rue du Bouclier, puis au 12 rue du Jeu des Enfans. 
A l’exposition de Metz de 1861 G.F. Steegmüller présente « un piano droit dont les ressorts fonctionnent  par traction, nouveau système de visses à régler les échappements ; autre piano à cordes inclinées et meuble très riche ». Il obtient une mention honorable. G.F. Steegmüller décède le 14 octobre 1864 à 48 ans au 48 rue du Jeu aux Enfans d’ « une paralysie générale ». 
C’est son fils Charles Alfred Steegmüller qui lui succède ; il décédera, à 75 ans,  le 28 décembre 1923 à Strasbourg
1841: 10 rue du Jeu des Enfans à Strasbourg.
1846 : 9 rue du Bouclier à Strasbourg.
1850-1856 : 12 rue du Jeu des Enfans à Strasbourg.
1850-1878 : 48 rue du Jeu des Enfans à Strasbourg.
1880-1886 : 48 Kinderspielgasse, Strassburg.

STEINHARDT Ernest Hermann (1819-1858). Facteur de pianos.
Ernest Hermann Steinhardt est né à Mayence en Allemagne, le 25 mars 1819. Son père, Jean Steinhardt était agent de police à Bendorf en Allemagne.  Facteur d’instruments, il avait épousé le 2 octobre 1845 à Strasbourg, Adèle Fischer la fille de Jean Henri Fischer, artiste musicien à Strasbourg. Sa mère Marguerite Grüber, à son mariage devait être remariée à Théophile Gerbert, facteur d’instruments à Strasbourg.
E.H. Steinhardt devait travailler chez Jean Chrétien Roth, car celui-ci était témoin à son mariage.
Ils ont eu quatre enfants et lors de la naissance du dernier fils,  Adam Weirich, 42 ans facteur d’instruments était témoin.
1846 : 19 rue du Jeu des Enfans à Strasbourg.
1851-1858 : 32 rue des Tanneurs à Strasbourg.

STEMPFEL Edouard (1807-1846). Facteur de pianos.
Noël Edouard Stempfel est né à Schiltigheim le 9 août 1807. Sa mère Caroline Stempfel était célibataire. Il avait épousé en 1839 Suzanne Kempf née en 1809 à Kappel  Rodeck dans le grand-duché de Bade d’un père aubergiste. A son mariage en 1839 il se déclare Menuisier, puis à chaque naissance de ses cinq enfants il est facteur de pianos.
1839 : 5 rue de l'évéque à Strasbourg.
1841 : 4 rue du Jeu des Enfans à Strasbourg.
1842 : 12 Finkwiller à Strasbourg.
1844-1846 : 3 rue du Vieux Seigle à Strasbourg.